Les besoins constants mais faibles de l'organisme en molybdène sont généralement couverts par l'alimentation.
Identité
- Métal de symbole «Mo». N°42 dans le classement périodique des éléments. Masse atomique = 95,95.
- A l'état naturel, le molybdène est incorporé à différents minerais de soufre et de plomb. Dans le règne végétal, il permet aux plantes d'assimiler l'azote atmosphérique.
- Chez l'homme, il est indispensable à de multiples processus enzymatiques. Il semble que les apports nutritionnels en ce métal soient assez bien satisfaits : on ne connaît pas, à ce jour, de manifestations pathologiques réellement spécifiques d'une carence en molybdène.
Rôles biologiques
Le molybdène est un agent catalyseur constitutif de plusieurs métallo-enzymes qui interviennent au niveau hépatique : aldéhyde-oxydase et sulfite-oxydase, xanthine-oxydase assurant la formation d'acide urique d'élimination (d'où un rôle de détoxicant métabolique).
Par ailleurs, le molybdène favorise l'assimilation du fer : il intervient ainsi indirectement comme facteur anti-anémique.
Sources nutritionnelles
- Céréales : germes de blé, sarrasin, avoine, sorgho
- Légumineuses : lentilles, fèves, haricots secs, pois
- Fruits de mer
- Mélasse de betterave
- Graines de tournesol
Besoins nutritionnels
Les besoins sont constants mais minimes, de l'ordre de 0,1 mg par kilo de poids, soit 6-8 mg pour un sujet de 65 kg. Un éventuel excès peut provoquer des contractures musculaires, un ralentissement de la croissance et des crises de goutte. Ce métal se comporte comme un antagoniste du cuivre et permet de s'opposer à toute éventuelle surcharge en éléments cupriques.
Indications thérapeutiques
- Caries dentaires
- Impuissance sexuelle
- Prévention des tumeurs oesophagiennes
- Freinateur de croissance osseuse excessive, lors de la puberté
- Adjuvant anti-anémique
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