Force maximale : La plus grande force qu'un muscle peut développer d'une manière volontaire. (Dépend de la section transversale du muscle, du nombre de fibres, du type de fibres, de la longueur des fibres, de leur capacité à être recrutées en même temps, ...)
Force endurance : Capacité à maintenir une performance de force à un niveau constant pendant une durée déterminée (généralement fixée par l'activité sportive à laquelle elle se rapporte). Une autre définition pourrait être la capacité de maintenir dans des proportions minimales la baisse de force sous l'effet de la fatigue.
Force relative : Il s'agit de la force maximale de la personne relativement à son poids de corps. Les exercices comme les tractions à la barre fixe, les répulsions aux barres paralléles (dips), mettent en évidence la force relative d'un individu.
Force explosive : représente la plus grande tension musculaire qui peut être déclanché en un minimum de temps.
Force absolue : Il s'agit de la force maximale d'un muscle exprimée au regard de sa section transversale. Elle est supérieure à la force maximale dans le sens où, d'une manière volontaire et par phénomène d'auto-protection, il est impossible d'utiliser la totalité de la force du muscle. Il paraît raisonnable de penser qu'un individu entrainé, ne prenant aucun produit ayant une influence sur le système nerveux central tels que les excitants, utilise environ 70% de sa force absolue de manière volontaire.
Contraction isométrique : La force de contraction du muscle est équivalente à la force de résistance à laquelle elle est opposée (charge, contraction des muscles antagonistes), les leviers osseux ne bougent donc pas. Exemple : Prendre une position genoux fléchis à 90° au squat et la maintenir, il y a alors contraction concentrique des muscles quadriceps (entre autre), c'est à dire contraction et travail réel mais sans mouvement.
Contraction excentrique : La force de contraction du ou des muscles est inférieure à la force de résistance à laquelle elle est opposée et les leviers osseux s'éloignent. ex., lors du mouvement du squat, la contraction est excentrique lorsque les fesses se rapprochent du sol.
Contraction concentrique : La force de contraction du muscle est ici supérieure à la force de résistance à laquelle elle est opposée et les leviers osseux se rapprochent. Ex. : en position de décubitus dorsal (allongé sur le dos ), la contraction concentrique du grand droit de l'abdomen (abdos ) fait décoller les épaules du sol (si le point fixe est le bassin) et donc se rapprocher les points d'insertion du muscle (côtes, bassin). (Contractions concentriques et excentriques sont des régimes de contraction anisométriques, par opposition au régime isométrique = sans mouvement).
Hypertrophie = Volume musculaire, = masse, ... et exprime le développement de la section transversale d'un, d'un groupe, ou de l'ensemble des muscles (le muscle devient donc plus gros).
Electrostimulation : le terme approprié est en fait électromyostimulation et désigne la contraction d'un muscle sous l'effet d'une sollicitation électrique extérieure au corps et dont la forme se rapproche de la commande nerveuse naturelle.
La pliométrie est un méthode d'entrainement visant à placer le muscle en position d'étirement avant la phase de contraction de façon à bénéficier de son élasticité et de l'effet du réflexe myotatique inverse. Exemple : sauter par terre depuis une marche avant de sauter le plus haut possible.
Le reflexe myotatique inverse : est un reflexe de contraction qui survient lorsque le muscle est placé dans une position inhabituelle d'étirement. Son mécanisme de fonctionnement est décrit ici.
Une répétition : Si l'on concidére un mouvement répétitif, un répétition est un aller-retour du mouvement. Exemple : au développé couché, position de départ : bras tendus verticalement, vous aurez fait une répét. lorsque vous aurez ramené la barre à la poitrine et serez revenu en position de départ.
Une série : défini un certain nombre de répétitions pour un mouvement donné. Une pause est marquée entre chaque série (mais une série peut également inclure un ou plusieurs temps de récupération).
Un cycle : dans le cadre d'un entrainement physique, le cycle définit une période de temps où l'on va utiliser des méthodes d'entrainement ayant des objectifs similaires (ou une seule méthode). Il sera constitué d'un certain nombre de mésocycles et de microcycles.
Le mésocycle : définit une période de l'entrainement ayant un sous-objectif propre. Il dure généralement 4à 6 semaines.
Le microcycle : dure en principe une semaine, définit un ensemble de séances d'entrainement, une alternance de moments de travail et de repos constituant un maillon de la chaîne que represente la plannification de l'entrainement sur une saison complète.
"Le temple de la forme"