omega 3 ,anti-inflammatoire ,perte mineral osseuse --------------------------------------------------------------------------------
2 articles trés interessant si vous avez des problémes d'inflammation et d'arthrose...
Les omega-3 contre le mal de dos et de cou
Les oméga-3 contenus dans l'huile de poisson aussi efficaces que les anti-inflammatoire pour lutter contre les douleurs des lombaires et du cou ?
C'est ce que suggèrent les résultats d'une étude parue dans la revue Surgical Neurology.
Aux Etats-Unis, 5 à 10% de la population générale prend des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour maîtriser leur douleur. Cette proportion atteint 14% chez les personnes âgées.
Cependant, il faut savoir que les effets secondaires des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont très fréquents et sont parfois très contraignants :
-des dyspepsies (sensations inconfortables au niveau de l'estomac) surviennent dans 50% des cas,
-des hémorragies gastriques pouvant aller jusqu'à des ulcérations (de 8 à 20% des cas)
-dans 3% des cas les effets gastriques sont jugés sévères.
Il est estimé que ces effets indésirables conduisent à 100 000 hospitalisations par an, 16 500 morts et coûtent 1.5 billion de dollar.
Enfin, les anti-inflammatoires non stéroïdiens représentent la première cause de morbidité et de mortalité rapportées aux autorités sanitaires, en particulier à la FDA (Food and Drug Administration, l'équivalent de notre AFSSAPS, Agence Française de Sécurité Sanitaires des Produits de Santé).
Ces effets restreignent considérablement l'utilisation de ces anti-inflammatoires.
Pour traiter les inflammations articulaires ou les problèmes d'arthrose, ils peuvent parfois être remplacés par des oméga-3, qui ne présentent pas d'effet secondaire nuisible.
Les chercheurs du centre médical de l'Université de Pittsburgh ont voulu savoir dans quelle mesure les oméga-3 pouvaient aussi être utilisés à la place des anti-inflammatoires pour traiter les lombalgies et les cervicalgies.
Ils ont proposé à 125 personnes souffrant de douleur chroniques du dos et du cou et prises en charge par des anti-inflammatoires, de prendre quotidiennement en plus une gélule de 1200 mg d'huile de poisson.
Les résultats montrent que 3 mois après :
-pour 59% des personnes, les oméga-3 sont suffisamment efficaces contre la douleur pour abandonner le traitement anti-inflammatoire,
-60% des patients ont déclaré que leur douleur en général avait été améliorée
-Les douleurs articulaires en particulier ont été améliorées dans 60% des cas
-80% des répondeurs ont déclaré être satisfaits de leur traitement et 88% vouloir poursuivre les oméga-3.
Même si cette étude a été menée sans placebo ni groupe témoin et sur une période courte, elle confirme que les oméga-3 contenus dans l'huile de poisson ont un effet anti-inflammatoire et n'ont pas d'effets indésirables.
Seul inconvénient, ils mettent plus de temps à agir alors que l'effet des anti-inflammatoires est immédiat.
Oméga-3 et perte minérale osseuse
Au début d’une étude clinique, 7 rats ont été tués pour déterminer la densité minérale osseuse de départ, puis les animaux restant, répartis en trois groupes de 7, ont reçu un mélange de graisses pendant 20 semaines : 167 g d’huile de carthame, riche en acides gras oméga-6, plus 33 g d’huile de poissons des mers froides (alimentation témoin oméga-3 + oméga-6) ; 200 g d’huile de carthame (alimentation riche en oméga-6 et pratiquement dépourvue d’oméga-3) ou 190 g d’huile de poisson + 10 g d’huile de maïs (une alimentation riche en oméga-3).
À la fin des trois semaines de traitement, la densité minérale osseuse des animaux était inférieure à celle de départ dans les trois groupes. Cependant, chez les rats nourris avec l’alimentation riche en oméga-3, la perte osseuse était moins importante que dans les deux autres groupes. De plus, ils avaient des valeurs sériques plus élevées du facteur de croissance, analogue à l’insuline, de l’hormone parathyroïde, de la vitamine D3 ainsi que de l’activité de la phosphatase alcaline que les animaux des deux autres groupes. Par contre, ils produisaient moins d’oxyde nitrique osseux et de calcium urinaire, ainsi que plus de prostaglandine E2 et de pyridinoline sérique.
Les chercheurs ont conclu que ces résultats indiquaient une action protectrice des acides gras oméga-3 sur la perte osseuse liée à l’âge chez des rats mâles d’âge moyen et qu’elle s’exerçait à travers une modulation de facteurs locaux et d’hormones calcitrophiques systémiques.